L’enfant de 7 ans qui fait régner la terreur auprès de ses camarades de classe, mais également des enseignants puisque 4 ont déjà jeté l’éponge, souffre de troubles du comportement. Les élèves de la classe ont peur, comme l’ont confié certains à nos confrères de BFMTV : « Il nous frappe, il déchire notre travail. J’ai peur de le voir », dit Mila qui a d’ailleurs pu obtenir un certificat médical pour traumatismes physiques et psychologiques. Les parents aussi sont inquiets : « Je vous avoue que je pars au travail en pleurs », dit la maman de Mila.
Plusieurs signalements effectués
Les parents d’élèves ont pourtant fait plusieurs signalements, mais rien ne bouge. A tel point que des enfants ne vont plus à l’école, ils ont trop peur. Toutefois, l’Inspection académique de Marseille a évincé ‘la petite terreur’ jusqu’à lundi prochain. Mais le 6 mars, il retournera en classe car ses parents ne souhaitent pas le changer d’école ! Cependant, un porte-parole du ministère de l’Education nationale précise que « on va essayer de trouver une solution pour les modalités de son retour à l’école et pour prendre en compte sa spécificité, soit en adaptant son emploi du temps, soit en renforçant l’encadrement. »
Et pour les enfants harcelés, quelles mesures seront-elles prises ? Leurs parents vont être reçus par l’Inspection académique.
Frappé en pleine classe
A Dijon, le jeune Maël est, lui aussi, victime de harcèlement à l’école des Bizots. A tel point, qu’il n’y va plus depuis le 1er décembre. Sur proposition de l’établissement, l’enfant faisait l’école à la maison 2 heures par semaine. Mais il y a deux semaines, cela s’est arrêté. Le jeune garçon est donc déscolarisé et ce sont ses parents qui lui ont mis au point un programme de révisions.
Ce harcèlement perdure depuis 3 ans, mais les parents du jeune garçon de 10 ans ne l’ont découvert qu’en décembre 2021. Comme à Plan-de-Cuques, ils ont fait des signalements : mail à l’école, gendarmerie, maire… Sur CNews, dans l’émission de Pascal Praud, le père de l’enfant harcelé témoigne : « Mon fils a été victime d’insultes, de moqueries, de coups jusqu’en pleine classe. Je ne peux pas le supporter (…). Il y a toujours des enfants qui se font harceler dans cette école. J’ai reçu un mail d’une autre maman qui m’a dit que ses enfants avaient reçu des coups. »
Alors que la première dame de France, Brigitte Macron, a fait du harcèlement scolaire une cause nationale, le rendez-vous demandé par le papa de Maël n’a pas été suivi de résultats. C’est pourquoi il s’est adressé aux médias.
Le harceleur change d’école
La démarche auprès des médias a porté ses fruits. Hier, on apprenait que l’élève harceleur allait changer d’école dès la semaine prochaine. Mais est-ce la solution, ou un simple déplacement du problème, avec le risque que d’autres enfants soient harcelés ?
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