Le bureau de l’OIT pour la France a souhaité documenter les pratiques et les actions déployées par les entreprises françaises pour venir en aide à leurs salarié.e.s victimes des violences domestiques. Il a confié à Marie-Noëlle Lopez du cabinet Newbridges d’établir une synthèse des mesures mises en place par les entreprises pour soutenir les victimes de violences domestiques sur le lieu de travail, ainsi qu’un panorama des démarches RH et de dialogue social sur le sujet.
L’auteure met en évidence l’émergence progressive de ce sujet dans les politiques de ressources humaines et un engagement croissant des entreprises. La lutte contre les violences domestiques est conçue comme un terrain d’action complémentaire des politiques d’égalité professionnelle et/ou de celles qui s’attaquent aux violences en général et aux violences sexistes et sexuelles en particulier. Les actions, observées dans 17 grands groupes et un groupe de taille moyenne vont de la sensibilisation des membres du personnel à la formation des personnes ressources (RH, managers, service social du travail, etc.) en passant par les bonnes attitudes à avoir, souvent en partenariat avec des associations spécialisées qui sont les mieux à même de s’assurer que les messages véhiculés sont justes. Ces politiques d’entreprise visent les violences domestiques sans égard au genre de la victime, ni à son orientation sexuelle. Elle présente aussi comment le dialogue social ou la négociation collective investissent le sujet.
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