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Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé, vendredi, le procureur suédois chargé de l’enquête préliminaire. Des restes d’explosifs ont été retrouvés. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.
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11 h 26 : les sanctions de l’UE sont « un pas vers la guerre », selon Viktor Orban
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a qualifié les sanctions de l’UE contre la Russie de « pas vers la guerre », intensifiant ses critiques contre une stratégie bruxelloise jugée « dangereuse ».
« Quiconque intervient économiquement dans un conflit militaire prend position », a déclaré le dirigeant nationaliste lors de sa traditionnelle interview à une radio proche du pouvoir.
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11 h 20 : le Kremlin réagit à l’annonce des premières conclusions de l’enquête suédoise
Après les premières conclusions de l’enquête suédoise sur le sabotage des gazoducs Nord Stream, la Russie attendra la fin de l’évaluation des dégâts avant de décider toute réparation, a annoncé le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov.
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11 h 03 : à Kherson, les découvertes de cas de torture se multiplient
Après le retrait des forces russes de Kherson, de sinistres découvertes montrent l’ampleur sans précédent des cas de torture dans la ville pendant les huit mois d’occupation russe. Au total, 11 lieux de détention ont été découverts.
Notre envoyé spécial, Nicolas Chamontin, a rencontré des habitants de la région qui affirment avoir reçu des coups de poing, des chocs électriques et des menaces avec arme.
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10 h 18 : la Russie mène des travaux de fortification en Crimée
Après le repli de ses soldats dans la région ukrainienne voisine de Kherson face à une contre-offensive de Kiev, la Russie a annoncé qu’elle effectuait des travaux de fortification dans la péninsule de Crimée annexée.
« Des travaux de fortification sont menés sous mon contrôle sur le territoire de la Crimée afin de garantir la sécurité des Criméens », a déclaré Sergueï Aksionov, le gouverneur installé par Moscou après l’annexion de cette péninsule ukrainienne en 2014.
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9 h 52 : « des restes d’explosifs » découverts par la Suède sur le site des gazoducs Nord Stream
La Suède a annoncé que des traces d’explosifs avaient été trouvées sur le site des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, confirmant la thèse d’un sabotage.
« Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d’explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts », a précisé le procureur suédois en charge de l’enquête après les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2, dans un communiqué.
« L’enquête préliminaire est extrêmement complexe (…). Elle déterminera si des suspects peuvent être identifiés », a-t-il complété.
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8 h 40 : Moscou « espère » un échange russo-américain de prisonniers
La Russie a dit vendredi espérer qu’un échange de prisonniers avec les États-Unis, dont le trafiquant d’armes russe, Viktor Bout, détenu par les autorités américaines, pourrait avoir lieu.
« J’espère que la perspective (d’un échange) est non seulement d’actualité, mais se renforce, et que le moment viendra où nous obtiendrons un accord concret », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce du transfert dans une colonie pénitentiaire russe de la basketteuse américaine Brittney Griner.
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8 h 08 : Gazprom va livrer 41,9 millions de mètres cubes de gaz vers l’Europe via l’Ukraine
Le géant russe Gazprom a annoncé qu’il expédierait 41,9 millions de mètres cubes de gaz vers l’Europe via l’Ukraine vendredi, un niveau similaire à ceux rapportés ces derniers jours.
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6 h 05 : la paix entre la Russie et l’Ukraine est encore possible, estime le pape
Dans une interview au quotidien italien La Stampa, le pape François rappelle que le Vatican est prêt à jouer le médiateur pour mettre un terme au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
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5 h 47 : Emmanuel Macron interpelle l’Apec sur l’Ukraine
Le président français a appelé, vendredi, les pays d’Asie-Pacifique à se joindre au « consensus croissant » contre la guerre en Ukraine, en soulignant que cette guerre était aussi « leur problème ».
« La priorité numéro un de la France est de contribuer à la paix en Ukraine et d’essayer d’avoir une dynamique mondiale pour mettre la pression sur la Russie », a-t-il lancé au sommet des dirigeants économiques de l’Apec. Il compte « travailler très étroitement avec la Chine, l’Inde, toute la région, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique latine, pour créer un consensus croissant.
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4 h 46 : les œuvres de Banksy en Ukraine immortalisées
L’artiste britannique Banksy a posté sur Instagram une vidéo d’une minute trente montrant notamment plusieurs œuvres au pochoir réalisées en Ukraine, avec des habitants qui s’expriment et également un message en incrustation à l’écran : « En solidarité avec le peuple d’Ukraine ». Il avait déjà publié des images dans la nuit de vendredi à samedi d’un pochoir sur un bâtiment bombardé de Borodianka, près de Kiev, confirmant ainsi en être l’auteur.
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2 h 01 : un responsable ukrainien diffuse une vidéo montrant une « chambre de torture »
Le commissaire aux droits de l’Homme du Parlement ukrainien, Dmytro Loubynets, a diffusé jeudi une vidéo montrant ce qu’il a décrit comme étant une chambre de torture utilisée par les forces russes lorsqu’elles occupaient la région de Kherson.
Dmytro Loubynets a publié la vidéo sur les réseaux sociaux après que le ministre ukrainien de l’Intérieur a annoncé que des enquêteurs avaient découvert 63 corps montrant des traces de torture.
La Russie affirme que ses soldats ne ciblent pas les populations civiles et ne commettent aucune atrocité.
Dans la vidéo, un homme d’âge moyen affirme avoir été détenu pendant 24 heures dans l’une des pièces. Il indique avoir été attaché sur une chaise et avoir reçu des chocs électriques « jusqu’à en perdre conscience ». « Ils posaient les questions qu’ils voulaient et obtenaient les réponses qu’ils voulaient », a-t-il dit. « L’un après l’autre. Ils préparaient une série de questions et écrivaient tout ce qu’ils voulaient. »
Selon Dmytro Loubynets, les lieux n’étaient pas conçus pour accueillir un grand nombre de personnes. Le commissaire aux droits de l’Homme du Parlement ukrainien a dit que jusqu’à 25 personnes étaient retenues en même temps dans une pièce exiguë. « Vous voyez que les personnes détenues ici n’avaient pas le droit de se rendre aux toilettes », explique-t-il dans la vidéo diffusée sur Telegram et Facebook.
Avec AFP et Reuters
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