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Formation Gouvernances Collectives : vers un référentiel commun, 3ème SESSION

Ça souffle Environnement ON novembre 3, 2022 0 COMMENTAIRE

Le MES vous invite à participer du 14 au 16 décembre 2022 à la troisième session de sa Formation-Action : Gouvernances Collectives : vers un référentiel commun

Pourquoi s’intéresser aux gouvernances collectives ?

Fin 2021, Le MES créait l’émergence d’une communauté apprenante autour de la question des gouvernances collectives, qui préoccupe de plus en plus d’organisations et collectifs en lien avec les transformations sociétales.

Après 2 sessions en décembre 2021 et mars 2022, cette communauté apprenante émerge doucement, en poursuivant 2 objectifs principaux :

  • se donner un espace indulgent, voire favorable, pour s’entraîner aux relations d’agir collectif respectueuses de l’individu, c’est-à-dire ménageant le pouvoir d’agir de chacun.e, en essayant de contourner et déjouer les relations de « pouvoir sur » l’autre [1] et rendre ainsi possible plus d’intelligence collective.
  • co-construire un commun : un référentiel de pilotage collectif, c’est-à-dire un outil partagé au service des mouvements sociaux qui crée des repères pour augmenter le pouvoir d’agir individuel et collectif, en agilité, en conscience et en puissance, dans et face aux systèmes d’oppression et de répression capitalistes et patriarcaux.

Nous sommes de plus en plus souvent interpelés par des collectifs, des organisations qui sont confrontés à des difficultés récurrentes de gouvernance :

  • Moins de candidat.e.s au fonction d’ administrateurices bénévoles,
  • Encore moins pour occuper / tenir / accepter des responsabilités de pilotage et de représentations
  • difficulté a entraîner l’ensemble des parties prenantes dans une dynamique collective et une vision partagée du projet.
  • Augmentation des tensions autour du pilotage stratégique des organisations de personnes, en lien avec la montée et l’instabilité des contraintes contextuelles : baisse de financements, de soutien politique légitime, augmentation des besoins de moyens d’actions face aux difficultés sociétales qui flambent de tout côté….

Concrètement, ces difficultés systémiques se traduisent pas des symptômes comme des tensions relationnelles, qui peuvent vite devenir des conflits ouverts voire violents. Or, ces tourments relationnels sont souvent d’origine plus structurelle ou plus politique, car souvent inconscients, imprégnés de luttes des classes, entre dominant.e.s et dominé.e.s, même lorsque chacune des parties n’est que partiellement dominée ou dominante.

On peut par exemple évoquer les relations entre employeur.e.s et salarié.e.s dans les associations, où selon les parties prenantes que l’on considère, la place de l’opprimée n’est pas toujours seulement là où on l’attend [2] .

Plusieurs pistes de réflexion pour s’expliquer ces évolutions :

  • Une augmentation des contraintes sur les projets associatifs, et en particulier sur les modèles économiques qui permettent aux structures de réaliser leur action historique, s’inscrivant généralement dans l’intérêt général. De la baisse de financement public agissant comme une réduction immédiate de la reconnaissance sociale de cette légitimité, aux pressions exercées sur la mission sociale par des nouvelles formes de financements ?
  • Dans une société où l’évaluation est avant tout quantitative et où l’argent devient un instrument de mesure prépondérant : par exemple :
    • le montant des salaires joue un rôle fondamental dans la reconnaissance salariale, le montant du salaire d’un.e employé.e (en poste) est un indicateur prépondérant de son employabilité, là où les moyens financiers réduisent, les salarié.e.s peuvent progressivement se sentir trop peu reconnu.e.s voire maltraité.e.s,
    • le prix, élevé, est un fort indicateur de désirabilité d’un service ou d’un bien
      Pas étonnant alors que la subvention publique ait elle-même un impact direct sur la reconnaissance sociale jouant alors, indirectement et brutalement, une évaluation de la qualité du travail et des compétences personnelles qui s’y jouent.

Ainsi, les organisations qui explorent de nouvelles manières de faire et décider ensemble cherchent avant tout à améliorer par l’intelligence collective leur créativité face aux difficultés et à favoriser l’engagement des individus en leur reconnaissant leur capacités de participer aux décisions qui les concernent.


Ces nouvelles manières de faire, de délibérer ensemble sont étayées par des prises de consciences des risques, des besoins et des limites des usages largement majoritaires jusqu’à présent dans nos modèles démocratiques :

  • l’importance de la qualité relationnelle, de la maturation progressive (interconnaissance, confiance, habiletés…) et donc du temps long que cela requiert,
  • la prise de décision à l’unanimité, au consensus ou consentement vrai, où chaque décision ne laisse pas de traces invisibles et indélébiles qui clivent les collectifs :
    • où la majorité tyrannise la minorité sous prétexte d’urgence,
    • où l’importance de certains sujets est souvent minimisée par l’urgence d’autres sujets plus concrets, plus visibles…
  • la prise en compte de la complexité de l’intégration : partage de représentations (du monde) et de valeurs, divergence d’intérêt,
  • la conciliation du leadership et de l’individuation, où la construction et la conscientisation d’un élan collectif, d’une dynamique autour d’une convergence peut laisser de la place à l’écoute de chacun.e, au respect des aspirations, motivations…
  • la nécessaire organisation de la transparence des enjeux stratégiques
  • la place et le temps nécessaire à ce que chaque individu se forge un avis, ce qui nécessite aussi une base éducative au politique et à l’esprit critique

Si vous êtes une structure de l’économie sociale et solidaire (ESS) désireuse d’améliorer vos pratiques de gouvernance, pour qu’elle soit plus partagée, plus collective, cette formation organisée en partenariat MES France et MES Occitanie, vous en donne à la fois une vision globale et une approche pratique. Nous y abordons les grands principes, des outils, les questions de posture individuelle et de culture collective que cette démarche induit. Vous pourrez également commencer à esquisser le chemin de transformation et d’articulation du JE et du NOUS qu’elle offre à vivre.

Pendant les 3 jours de formation, nous consacrons la moitié du temps à la consolidation des habiletés personnelles en travaillant les postures, l’observation de soi dans des mises en pratique. L’autre moitié est consacrée à la co-construction du référentiel commun, en expérimentant des outils de gouvernance collective.

Si ces enjeux vous parlent vous pouvez rejoindre, la communauté apprenante et ouverte lors de la prochaine session qui a lieu du 14 au 16 décembre prochain.


Objectifs d’apprentissage

A l’issue de la formation, vous serez en capacité de :

1. CONNAÎTRE : acquérir des bases théoriques et pratiques

pour animer un collectif de gouvernance

2. PRENDRE SOIN : savoir mettre en place des conditions

favorables à la montée en confiance individuelle et collective

3. ACCOMPAGNER : pouvoir repérer, accueillir et conforter des

dynamiques soutenues par les émotions

4. PRATIQUER : découvrir de nombreux outils d’animation de

réunion

5. OBSERVER : prendre conscience de ses propres modèles

réflexes

6. CO-CONSTRUIRE : élaborer ensemble un référentiel commun

partagé de gouvernance collective

PUBLIC & PRE-REQUIS

Dirigeant.e.s, salarié.e.s, bénévoles, accompagnatrice.eur.s de projets relevant de l’économie solidaire et de la transition écologique

Aucun pré-requis

DURÉE & MODALITÉS

6 demi-journées : 21 h de formation en présence 9H 12H30 14H-17H30

Objectifs d’apprentissage :

Modalités d’apprentissage Apports théoriques et méthodologiques, Mises en situation avec retour réflexif, Partages et échanges d’expériences, Analyse critique, études de cas.

Nombre de stagiaires : 17 personnes maximum

Participation financière :

Une participation financière est demandée.

Le prix de la formation pour les personnes bénéficiant d’une prise en charge au titre de la formation professionnelle est de 1 500 € .
Si vous n’avez pas de prise en charge au titre de la formation professionnelle, contactez-nous directement, nous souhaitons que les contraintes financières ne soient pas un obstacle à votre participation

Lieux : Maison des Réseaux Artistiques et Culturels, 221, rue de Belleville – Paris 19e

Date : du 14 au 16 décembre 2022

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Alice Oechsner (alice.oechsner@le-mes.org / 06 95 378 378) et Léopol Dauriac (leopoldauriac.mes@gmail.com).

Retrouvez le programmes et toutes les informations relatif à cette Formation dans le programme :


[1] Le désir de pouvoir sur l’Autre est très puissant dans notre société occidentale, qu’il soit défensif ou plus lié à un esprit de conquête. Pour mémoire, les rapports sociaux créent une hiérarchie implicite et intériorisée par chaque individu vivant dans notre société : les personnes « blanches » dominent les personnes racisées, les hommes dominent les femmes, les personnes qualifiées dominent les personnes non qualifiées, les personnes ayant liberté de culte dans leur lieu de résidence, dominent les personnes n’ayant pas de liberté de culte… Et de nombreuses recherches universitaires de différents pays démontrent que ces rapports sociaux sont fortement encouragés, voire créés par le système capitaliste (cf les écrits de bell hooks, de Silvia )

Les rapports sociaux entraînent chaque individu de notre société et ce, dès son plus jeune âge à prendre l’ascendant sur l’autre, à intérioriser cette tension relationnelle permanente avec l’autre comme une condition de survie où je dois dominer l’autre pour éviter qu’il ne me domine. Cette tendance lourde favorise les organisations collectives très hiérarchiques et les désirs individuels de pouvoir sur, avec les risques que l’on connaît, l’isolement du dirigeant et son manque d’empathie, les risques d’oppression mais également chez les dominés, des réflexes, des réactions spontanées et souvent inconscientes qui empoisonnent les débats, le partage d’idées, la créativité collective.

[2] Cf Triangle dramatique de Karpman, à la base des « jeux psychologiques » de manipulation de la communication. C’est une figure d’analyse transactionnelle proposée par Stephen Karpman en 1968 qui met en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur.

Fiche de présentaation Formation Gouvernances Collectives : vers un référentiel commun

Publié en premier sur le MES : Aller sur Mouvement pour l’ économie solidaire pour en savoir plus.

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